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Située sur la côte Nord du Pérou à quelques kilomètres seulement de Trujillo,la deuxième ville du pays aprés Lima , s'étendent les ruines de l'antique cité de Chan Chan, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1986.
Ce site immense ,que les archéologues évaluent à une vingtaine de km2 aurait été la capitale de l' Empire pré-incaique Chimu qui se dévellopa dans cette région à partir des environ de 850 jusqu'au années 1470 ap. J.C. date de la colonisation Inca.Actuellement seul 5% de la superficie du site ont été entièrement fouillés et il s'agit principalement du palais et de ses alentours proches. Le reste de la ville , déterminable par ses contours d'impressionnantes murailles en brique crue de plus , git encore sous les sables du desert .
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Cet immense complexe comprenait, des palais , des reservoirs d'eau( encore visible aujourd'hui), des batiments reservés a l'administration et au clergé,des cimetières,des terres agricoles, ainsi que divers chemins d'usage domestique ou destinés à des processions cérémonielles.On trouvait encore de nombreux ateliers artisanaux et des "viviendas" destinées à servir de logement et de lieu detravail à la population.
Cette époque marque un fort dévellopement de la métallurgie de l'hydraulique mais aussi des, sciences, de l'astrononomie et des arts.Chez les civilisation pré-incaique dites" sans écriture ", la fonction symbolique et idéologique des arts est d'autant plus importante et il est plus intéressant de se concentrer sur la signification que sur l'esthétique des motifs.Diverses hypothèses ont été émises au sujet des hauts reliefs zoomorphes et géometriques des frises du palais.Les poissons par exemple pourrait être le symbole même de la société Chimu qui reposait avant tout sur ses ressources hydrauliques. Quant aux formes géometriques qui se superposent souvent du bas vers le haut, certains ont proposés d'y voir la représentation de la hiérarchisation pyramidale du peuple Chimu.
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Dans un état de conservation critique, du à l'effrondement de son architecture fragile(mélange d'argile, de paille, de bois et de sable), le site souffre en plus des dégats importants causés par les "huaceros", ces fameux pilleurs de ruines archéologiques qui opèrent sur tous les sites du pays pour revendre les objets trouvés au marché noir. Car ceux ci en plus de priver le patrimoine péruvien de trésors inestimables , causent des dégats irréversibles en détruisant la stratigraphie et donc de ce fait, tout le contexte archéologique qui permet de renseigner les archéologues sur les diverses trouvailles.Actuellement le gouvernement tente de sensibiliser la population à ses problèmes mais la pauvreté ambiante et la forte demande des collectioneurs, pour la plupart étrangers ,empêchent les efforts du gouvernement en la matière d'avoir un réel succés
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La plus grande partie du site est encore en attente d'être fouillé et promet une quantité importante de découvertes pour les archéologues et le Grand public. Mais toutes ses recherches demeurent bien entendu limitées par le budget limités mis à disponibilité des scientifiques.
